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Le Coup De Pied De L’âne : Expression française qui fait allusion à l‘insulte ou la méchanceté faite par un faible contre quelqu’un dont il ne craint plus la force et le pouvoir.

Cette expression française fut utilisé par Phèdre la première fois mais n’a pu être vulgarisée que par La Fontaine qui dans sa fable permet à l’âne de donner un coup de pied au lion roi de la forêt mais vieilli et épuisé, sans force aucune.

Le lion ne semble pas souffrir de la douleur du coup comme de l’affront subi à cause de ses forces amoindries.

Cette expression se retrouve aussi en Afrique du nord et principalement en Tunisie où elle fait appel à la vache,animal dans toutes sa splendeur, utile car fournisseur de lait mais le jour où il tombera de vieillesse ou ne pouvant plus fournir assez de lait, attirera les couteaux des bouchers; transcrit comme « al bagra ki tih tokther skakenha »; (la vache qui tombe verra le nombre de couteaux augmenter)

L’Âne De Buridan : Expression française qui signifie hésiter indéfiniment et utilisée surtout en mode comparatif à savoir « être comme l’âne de Buridan ».

Cette expression française fait allusion au philosophe Jean de Buridan qui utilise le symbole de l’âne pour décrire l‘indécision. Cette thèse décrit un âne placé au centre d’un enclos et entouré d’un seau d’eau et d’une botte d’avoine mais qui mourut de faim et de soif à force d’hésitation à quoi choisir en premier : étancher sa soif ou calmer sa faim.

Selon d’autres théories, Aristote a su expliquer cette expression française bien avant en évoquant le dilemme du chien qui ne pouvait se décider à choisir parmi deux nourritures d’égale attirance.

L’explication de la thèse de qui serait le premier à avoir trouvé les origines de l’expression française évoquée ci-dessus est difficile car la thèse de Buridan et de son âne a survolé le temps par tradition orale et il ne fut jamais trouvé de lien écrit à cette histoire !

Signification : La potence, la guillotine

Origine : Expression française dont les origines remontent au début du XVIIème siècle et sont tirées du dictionnaire argot. Le terme abbaye viendrait du fait qu’il y ait toujours un homme d’église qui accompagne le condamné pour assister à sa dernière prière. Le regret quant à lui viendrait du terme ancien regrès signifiant à reculons. En effet, ce condamné à la pendaison se dirigeait en marche arrière vers la potence.

Exemple d’utilisation : Aussitôt les forçats, les ex galériens, examinent cette mécanique placée sur les confins monarchiques de l’ancien système et sur les frontières de la justice nouvelle, ils l’appellent tout à coup l’abbaye de monte à regret ! (Balzac : Splendeurs et misères des courtisanes)

Le chien de Nivelle : Diminutif de l’expression française « c’est le chien de Nivelle qui s’enfuit quand on l’appelle » qui remonte au XVIème siècle pour qualifier quelqu’un de lâche ou de celui qui se dérobe face à ses obligations ou tout simplement quand on a besoin de lui.

Selon une tradition, Jean de Nivelle a été sollicité par son père pour se battre dans l’armée de Louis XI contre Charles le Téméraire. Jean de Nivelle répondit par la négative et par delà fut déshérité. Il fut traité de chien ; qualificatif injurieux de mépris pour sa conduite peu honorable.

La suite de l’histoire fut interprétée de plusieurs façons comme le ralliement de Jean de Nivelle à Charles le Téméraire ce qui a provoqué sa disgrâce justifiant ce surnom de chien, ou bien le fait que jean de Nivelle aurait giflé son père et trainé en justice pour son acte se serait enfui et parait aussi lâche qu’un chien.

Depuis, cette expression française est justifiée par son application au chien désobéissant d’un maître sans autorité.

LE REPOS DU GUERRIER : Expression française du début du XIXème siècle qui fait allusion aux activités amoureuses de l’homme qui revient de guerre pour se reposer dans les bras de sa bien aimée.

Peu à peu cette expression française dépasse le stade de guerrier et peut convenir à la femme qui délasse l’homme après ses activités viriles.

Cette expression française a véhiculé depuis toujours et jusqu’à aujourd’hui la même image. Depuis la nuit des temps et même jusqu’à nos jours dans certaines contrées, la femme est considérée comme un être inférieur dont les occupations ne dépassent pas les obligations domestiques et l’assouvissement de son homme.

c’est Nietzsche qui à la fin du XIXème siècle a utilisé en premier cette expression française pour définir les devoirs de l’homme et de la femme avec sa phrase réputée depuis qui affirme que « la femme doit être élevée pour le délassement du guerrier et tout le reste est folie » en sous entendant les autres activités de la femme.

Cette expression française a été vulgarisée par une « femme » à savoir Christiane Rochefort dans son livre intitulé  » le repos du guerrier » en 1958 pour ironiser la situation avec l’évolution des mœurs.

LAVER SON LINGE SALE EN FAMILLE : Expression française du milieu du XVIIIème siècle qui signifie régler ses différents entre les membres du même groupe sans intermédiaire et sans témoins.

L’allusion au lavage venait d’une époque où le linge sale au sens propre du terme se lavait au lavoir, en groupe et les potins et commérages allaient bon train. Le rôle social de ce lieu en question était important du moment que c’était le « bulletin d‘informations » vraies ou fausses pour des femmes qui n’en disposaient pas d’autre.

L’image véhiculé par cette expression française est qu’il ne faut pas aller au lavoir pour ébruiter les différents familiaux et laver son linge chez soi ou résoudre ses problèmes, en groupe restreint pour garder ses secrets et les empêcher de sortir.

Cette expression française a été souvent utilisée dans ce sens par Napoléon; mais Voltaire dans ses correspondances avec Fréderic II de Prusse lui attribue le sens de fautes d’écriture dans un texte, fautes qui méritent correction.

 

Signification : Expression française du milieu du XVIème siècle qui signifie des larmes hypocrites pour émouvoir et tromper.

Origine : Cette expression française vient de l’antiquité de la région de l’Égypte actuelle. La légende à laquelle fait allusion cette expression française disait que les crocodiles du Nil attiraient leurs proies par des gémissements que des naïfs entendaient et venaient s’enquérir de ces pleurs et étaient aussitôt happés par ces bêtes féroces.

Cette définition de l’origine de notre expression française se rapproche beaucoup du mythe de l’appel des sirènes mais elle semble plus virilisée.

 

Signification LANGUE DE BOIS : Expression française du milieu du XXème siècle voulant exprimer la notion de langage figé et coupé de la réalité pour transmettre un message plus ou moins truqué

Cette expression française fait généralement allusion à la propagande politique.

Origine Langue de bois : L’origine de cette expression française nous vient de la Russie où les rouages et la lenteur de l’administration sont comparés au chêne, arbre centenaire, puis en transitant par la Pologne le « chêne » est devenu « bois« 

Notre expression française tend à se généraliser quand la langue de bois sert à faire croire à n’importe quelle personne que le fait de la manipuler n’ a rien à voir avec la haine ou l‘hostilité et ce quelque soit le domaine.

C’est Talleyrand qui redore le blason de cette expression française en lui ôtant toute notion de manipulation malsaine en affirmant « que la parole est donnée à l’homme pour cacher sa pensée ».

Signification LONG COMME UN JOUR SANS PAIN : Expression française du XVIIème siècle qualifiant d’interminable ou de très long une personne, un objet ou plus rarement, une durée.

Origine LONG COMME UN JOUR SANS PAIN : La première explication donnée à cette expression française était issue d’une autre expression française encore plus ancienne « à la faim, il n’y a point de mauvais pain« , époque où le pain était la nourriture du pauvre et une journée sans rien se mettre sous la dent est difficile à « faire passer » au propre comme au figuré.

La notion de grandeur apparait plus tard au XVIIème siècle et peut être physique ou temporelle.

Au milieu du XVIIIème siècle cette expression française prend le sens de profond ennui ou grande lassitude comme celle provoquée par l’absence de pain, passée à ne rien faire dans l‘attente de quelque chose qui n’arrivera peut être jamais !

L’HÔPITAL SE MOQUE DE LA CHARITÉ : expression française de la fin du XIXème siècle qui signifie que celui qui se moque pourrait être lui-même objet de raillerie.

Afin de comprendre le sens de cette expression française, il faudrait d’abord définir l’hôpital de l’époque. Au XIIème siècle, c’était un établissement religieux qui accueillait les pauvres qui n’avaient pas de quoi manger. De ce fait ce lieu était supposé une maison de charité n’ayant rien à voir avec les soins ou la maladie.

Au XVIIème, le terme se spécialise et devient un établissement de soins public et laïc. Quant à la charité, ce fut le même type d’établissement et où les mêmes services étaient dispensés sauf que la gérance était confiée aux religieux. chaque établissement ayant ses propres qualités et défauts, il n’y avait pas de quoi susciter de moqueries ou de rivalités.

Cette expression française a réussi à traverser les frontières et se retrouve sur l’autre rive de la Méditerranée particulièrement au Grand Maghreb et en Tunisie surtout où il est question du « boucher qui se moque du charcutier  » et du « chameau qui ne regarde point sa bosse ».