Sans se presser ni se fatiguer
Expression française récente sortie droit du dictionnaire argot italien. En effet, « mollo » prend le sens de lâcher et ralentir le rythme et le fait d’y aller mollo est synonyme de marcher avec un rythme peu soutenu, e d’autres termes sans se presser.
Selon d’autres interprètes, le terme italien « mollo » viendrait de « mollement » en rapport avec « mollare » en italien qui signifie « lâcher »
Qui va piano va sano
Signification : Il y a une nette différence, souvent en mieux, il n’y a pas de doute
Origine : Expression française considérée comme récente puisqu’elle remonte à la fin du XXème siècle et puiserait ses origines dans le milieu des courses hippiques où une photo départageait les vainqueurs arrivés premiers sur la ligne d’arrivée quand l’œil humain était incapable de le faire. Il se disait donc à l’occasion qu’il y avait photo dans le cas d’une quasi-égalité car il n’en est point besoin et dans le cas d’un écart net, il n’y a pas photo.
Signification : Selon Le Robert des expressions et locutions, y mettre du sien signifie contribuer par ses efforts ou ses concessions à faciliter une tâche commune, à rendre plus confortable une situation globale au sein d’un groupe.
Origine : Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. En effet, y mettre du sien a pris d’abord au début du XVIème siècle, le sens de y mettre pour son argent alors que le sens contemporain de cette expression vient du XVIIème siècle pour inclure la notion de sacrifice.
Expression française synonyme : Faire ce qu’on peut
Signification : S’adonner à une activité avec un zèle maladroit.
Origine : Expression française populaire dont la version intégrale serait « y aller de cul et de tête comme une corneille qui abat des noix » qui ferait allusion par le biais de cette métaphore à celui qui s’adonnera à une activité sans réfléchir et avec un empressement maladroit, exactement comme la corneille très friande de noix va essayer de cueillir les fruits en s’accrochant par les griffes et le bec et secouer l’arbre pour les faire tomber mais arrivera difficilement à ses fins par manque d’adresse.
Exemple d’utilisation : Tu t’es bien suffisamment montré, mon neveu ; mais assez de dévouement comme ça. L’envie d’avoir la fille t’aveugle. Diable ! Il n’y faut pas aller comme une corneille qui abat des noix. (H. de Balzac : Eugénie Grandet)
Signification : Ne plus rien comprendre à quelque chose
Origine : Expression française assez récente puisqu’elle date du XXème siècle. Par contre, elle a existé au XVIème siècle dans le sens de perdre son temps à quelque chose. Le terme latin fait allusion à une langue pratiquée uniquement par les érudits et les savants, nettement opposée à l’argot ou le vocabulaire utilisé dans le langage oral. Au XIVème siècle, cette expression se retrouve dans le monde animal dont la population n’avait aucune possibilité de parler. Ce n’est qu’à partir du XVIème siècle que « y perdre son latin » s’applique aux humains dans le sens de renoncer à comprendre. Toujours est-il que dans la mentalité de l’époque, le latin a toujours eu une mauvaise appréhension de la part du peuple car il a toujours été considéré comme langue difficile pour le commun des mortels.
Exemple d’utilisation : T’as entendu……tu l’embêtes cet homme avec ces questions, tu lui en fais perdre son latin (R. Queneau, Le Dimanche de la Vie)
Significaton : Expression française du langage populaire servant à rendre hommage aux appas généreux d’une femme.
Origine : Il est à remarquer que le corps humain est fréquemment converti dans la langue des expressions françaises en une maison ou un immeuble: une personne de petite taille est basse de plafond, un fou est symbolisée par l’expression française « il n’y a plus personne au logis » et celui qui n’est pas trop futé qu’il « n’a pas la lumière dans toutes les pièces ».
De ce fait, notre expression française dont l’origine remonte au XIXème siècle cherche à montrer que visibles , découverts et saillants en façade comme un balcon, ce sont des seins de femme mis en valeur par un décolleté indiscret qui sont décrits dans cette expression française. L’opulence qu’ils semblent avancer se transcrit par la métaphore d’un nombre important de personnes qui se presseraient au balcon comme au théâtre pour voir la scène
Signification : Expression française qui signifie que tout va bien et qu’il n’y ait aucun problème.
Origine : Le lézard contenu dans cette expression désigne dans l’argot des musiciens un son parasite sur une bande rendant nécessaire une nouvelle prise. S’il n’y a pas de lézard sur la bande c’est que tout va pour le mieux et la première prise de son sera la bonne.
Cette expression française dont les origines remontent à la fin du XXème siècle, et symbole d’une exclamation où la propension à s’assurer que tout va pour le mieux s’est considérablement accrue et se retrouve sous diverses formulations comme « ya pas de lez » ou « pas de blème » ou « no problèmo »
Signification : expression française du milieu du XXème siècle signifiant être fou ou divaguer.
Origine : Le verbe yoyoter dans cette expression française provient d’un jeu frolant l‘absurdité et ceux qui le pratiquent ne peuvent être que légérement dérangés. Ce verbe se retrouve aussi dans le milieu de la prison et décrit l’acte de passer des objets de cellule en cellule à l’aide d’une ficelle qui d’un mouvement balancier peut atteindre la fenêtre du prisonnier voisin. Ce verbe peut acquerir un autre sens plus explicatif de notre expression française qui nous vient aussi du milieu de la justice et se définit par le fait de raconter n’importe quoi pendant les interrogatoires.
Les termes toiture et touffe dans cette expression française désignent la tête comme d’autres objets dans cette expression française tels la cafetière ou la mansarde qui sont plus anciennes puisqu’elles datent du XIXème siècle.
Signification : ne se rendre compte de rien du tout
Origine : Deux explications pour cette expression.
La première viendrait d’un fort coup reçu sur le crâne qui nous empêcherait de voir ou de discerner quelque chose distinctement.
La deuxième, et certainement l’explication la plus appropriée, et qui de surcroit a été vécu par tout le monde, viendrait du fait que lorsque nous regardons une lumière trop vive, comme le soleil, une ampoule ou encore un feu, il nous est impossible de voir correctement pendant quelques secondes après avoir enlevé notre regard de cette source de lumière. Il est vrai que nous gardons dans nos rétines le reflet de cette image, et nous ne voyons plus que cela.