Ils m’ont tellement vendu de rêves que j’peux plus fermer l’œil

Ils m’ont tellement vendu de rêves que je n’arrive plus à dormir.
Chaque promesse brillante était une lumière fausse, un néon sans avenir.
Des voix pleines de slogans, de succès garantis,
De likes et d’illusions, dans un monde trop bien poli.
J’ai marché, fasciné, dans leurs vitrines digitales,
Croisé des sourires figés, des vies photoshopées, banales.
Ils m’ont dit “crois en toi”, mais voulaient que je suive leurs traces,
Des chemins tout tracés, balisés, sans une seule impasse.
Et moi j’y ai cru, comme un gosse croit au Père Noël.
J’ai cliqué, j’ai scrollé, jusqu’à m’éteindre sous le ciel.
Ils m’ont promis la gloire, l’argent, des flammes sur un écran,
Mais chaque matin je voyais flou, les poings serrés, tremblant.
À tous les vendeurs de rêves, moi j’veux une réalité.
Pas parfaite, mais à moi, même cabossée, même abîmée.
Je vis ma vie, et si je fais rêver,
C’est pas en trichant, c’est parce que je me suis relevé.
Parce que j’ai chuté, ouais, j’ai touché le fond,
Mais c’est là que j’ai compris que se taire, c’est trahir son prénom.
Façonner sa vie, c’est comme tailler une pierre dure.
Faut y mettre l’âme, le temps, les blessures.
Le progrès c’est pas une étoile filante qu’on te jette dans le noir,
C’est ta sueur, tes larmes, ton droit de croire.
La résilience c’est pas joli à dire, c’est sale, c’est dur, c’est brut.
C’est se battre encore quand tout t’insulte.
On naît pour mourir, ouais, mais entre les deux ?
On peut pleurer sur tout, ou choisir d’être feu.
Le monde n’attend pas, il prend, il frappe, il ment.
Alors pourquoi perdre du temps à se plaindre en attendant ?
La chance n’est pas donnée, elle se crée, elle se vole.
C’est pas une caresse divine, c’est du boulot, des épaules.
Rien n’est dû, tout s’arrache avec rage et courage,
Du rêve au bonheur, faut un vrai voyage.
Et c’est pas l’apparence qui dit qui t’es,
C’est quand y’a plus rien, quand tu tiens, quand tu sais.
Le siècle est à l’image, au jet privé, au faux ciel.
Mais Dubaï c’est souvent un hangar, une lumière artificielle.
Tout est monté, tout est fake, même leurs faims sont factices,
Mais toi, dans ton coin, tu t’dis qu’ils ont trouvé l’astuce.
Ne crois pas tout ce que t’entends, ni ce que t’aperçois.
La vérité est nue, elle crie pas.
Pendant que t’envies des vies qui n’existent même pas,
Des gosses enterrent leur enfance dans des ruines sans choix.
Leur rêve à eux c’est de manger, d’avoir la paix.
Le tien, c’est 10K vues, un filtre qui plaît.
Toi, enfant des pays riches, réveille-toi.
Le monde t’a fait un cadeau, t’as eu un départ droit.
Ne rêve pas ta vie, vis-la, assume.
Sois le pilier, sois l’écume,
Qui soulève d’autres voiles, d’autres peuples, d’autres pas.
C’est pas avec des “likes” qu’on rebâtira.
Mais avec ton cerveau, ton cœur et ton effort,
Tu peux changer des choses, sort de ton confort.
À toi l’héritier d’un monde injuste mais plein d’espoir,
Sois pas l’écho de l’ancien, sois l’éclat d’un nouveau départ.
Qu’on rêve tous ensemble, non plus d’un lendemain flou,
Mais d’un présent solide, d’un aujourd’hui debout.
Ils m’ont tellement vendu de rêves que j’peux plus fermer l’œil.
Alors j’écris, je vis, je construis dans ce seuil,
Entre le chaos et le possible, entre l’ombre et la foi,
Ma vie, je la rêve pas, je la vis. Et c’est déjà ça.

Des peurs aux pleurs Des rêves aux joies
Trop de marchands de guerre
A toi, à nous de tout faire avancer sans pleurs sans peurs
Continuons à rêver et faire rêver
Continuons à rêver et faire rêver mais plein d’espoir,
Des rêves aux joies Trop de marchands de guerre
A toi, à nous de tout faire avancer sans pleurs sans peurs
Continuons à rêver et faire rêver
Continuons à rêver et faire rêver