Avoir recours à tous les moyens possibles pour réussir.
Expression française qui remonte au XVIème siècle et qui n’est plus utilisée de nos jours car tombée en désuétude pour devenir obsolète.
Toutefois et afin de mieux comprendre ses origines, il faudrait commencer par définir ce que sont les herbes de la Saint-Jean. En effet, selon les croyances de l’époque, les herbes cueillies la veille de la Saint-Jean sont considérées comme possédant plus de vertu que les autres. A ce titre, elles étaient censées transmettre aux hommes leurs vertus pour les guérir et les préserver de tous les maux possibles et même de certains dangers comme la foudre, l’incendie et les maléfices de sorciers.
Ne pas avoir d’argent, ne rien posséder, être très pauvre
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, à la fois obsolète et désuète, qui remonte à la fin du XVIIème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent, selon le dictionnaire de l’époque.
Le sou représentait à l’époque le vingtième du franc et la maille sous le régime des capétiens de 987 à 1792, la plus petite unité monétaire possible, à savoir la moitié d’un denier. A ce titre être sans sou ni maille, c’est n’avoir aucune pièce, même celle de très petite valeur.
Pour un noble du XVème siècle, c’était déjà la mort que de jouer le rôle d’un bourgeois sans sou ni maille, et de renoncer aux privilèges du rang. (H. de Balzac)
Avoir l’habitude de se conduire d’une certaine façon
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression qui sont très anciennes, il faut commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque.
Le mot coutumier est un adjectif qui ne date pas d’aujourd’hui. Il existait déjà au XIIème siècle mais dont l’utilisation ne reste que dans cette expression. Il viendrait donc de « coutume », à savoir une manière d’agir propre à une collectivité qui se transmet par les générations successives. Toutefois, il est important de savoir que la coutume a en premier lieu désigné une façon d’agir très ordinaire et serait donc synonyme d’habitude.
La liberté d’expression est un devoir autant qu’un droit. Non seulement celui qui viole ce principe risque des poursuites mais s’il devient coutumier du fait, incorrigible récidiviste, il peut être privé de tribune. (L’express.fr)
Être extrêmement complaisant
Selon certaines interprétations, cette expression française remonterait au XVIIème siècle où elle était utilisée sous la forme « être du bois dont on fait les vielles » ce qui montre qu’il s’agit d’un bois souple qui sert à fabriquer les instruments de musique. La métaphore va donc s’articuler autour de l’idée d’accord.
Pour d’autres auteurs, il aurait existé au milieu du XIX un journal satyrique qui trouva un malin plaisir de s’en prendre à André Dubois député d’Angers sous Louis Philippe qui suit à la lettre les ordres du gouvernement. A la base il aurait été écrit un article sur ledit journal avec le titre « Dubois dont on fait les flûtes »L’expression décrit donc un homme timoré qui cherche à adopter l’opinion dominante en s’abritant derrière un jugement et à ce titre il est impossible de lui reprocher quoi que ce soit.
La dernière interprétation de l’expression « être du bois dont on fait les flûtes » met en cause la définition du terme flûte. Dans ce cas précis la flûte n’est pas un instrument de musique mais un navire de charge hollandais équipé de 3 mâts aux voiles carrées. Ces bateaux, dont la construction remontait à la fin du XVIIIème siècle, utilisaient un bois qui s’adaptait aux formes exigées par les fabricants.
Avoir de l’importance, entrer en considération
Expression française qui remonte au milieu du XIXème siècle et qui puiserait ses origines dans le monde de la finance. En effet, la ligne de compte a d’abord été définie comme étant une forme réglementaire que doit avoir un compte de gestion et par extension chaque article d’un compte.
La ligne de compte selon certaines interprétations est une notation développée de prendre en compte avec une métaphore moins technique mais plus développée. Toutefois la ligne de compte peut être utilisée avec le verbe mettre pour exprimer l’idée de tirer un avantage d’une chose et ce dès le XVIème siècle grâce à Montaigne.
Il n’est certes pas incapable de sympathie et s’est montré le plus souvent d’une grande obligeance ; mais tout de même les boutiques des plus petits villages n’ont jamais été plus achalandées et cela entre en ligne de compte. Encore qu’on ne l’avoue pas volontiers. (A. Gide)
Être réduit au pain pour toute nourriture
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire du XVIIIème siècle, ère de sa conception.
Si de nos jours, la notion de pain sec veut dire du pain non accompagné d’une boisson, d’une sauce ou d’un liquide, le pain sec, à partir du XVIIème siècle est du pain non accompagné d’un quelconque aliment. Au XIXème siècle, la notion de pain sec est une sorte de punition le lus souvent infligée aux enfants et plus tard aux prisonniers en s’accompagnant d’eau.
Selon certaines interprétations, l’expression être réduit au pain sec puiserait ses origines dans le monde religieux chrétien où les personnes pieuses comme les moines ne mangeaient que du pain avec de l’eau pour se mortifier.
Pour bonne qualité, il avait celle d’enrichir sur ceux qui jeunent au pain et à l’eau car il avait appris à jeuner à l’eau et à la châtaigne. (Furetière)
Être vêtu simplement, en tenue négligée, sans porter de veste
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression, fort ancienne qui remonte au moyen-âge, il faudrait commencer par définir le rôle de cet habit de prédilection de l’époque. En effet, la tradition voulait que le port d’une chemise était obligatoirement accompagné d’une veste et le fait de s’habiller en bras de chemise était hors-norme et extrêmement rare.
La question qui se poserait serait de savoir pourquoi le choix de la chemise et pas celui d’un autre vêtement. L’expression « en bras de chemise » est issue du langage populaire et la chemise était à l’époque le vêtement qui serait intimement lié à la vie de chacun. Du moment qu’elle est proche du corps et exposée au vu de tous, elle va servir à protéger celui qui la porte et en même temps mettre en avant son appartenance à un groupe social déterminé.
Des visages encore bouffis de sommeil apparurent aux fenêtres ; des groupes d’hommes, en bras de chemise, de femmes en camisole et en bonnet de nuit, se formèrent, animés, sur le bas des portes. (O. Mirbeau)
Tout faire pour se faire oublier, être discret
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, fort récente qui ne remonte qu’au milieu du XXème il faudrait commencer par définir le rapport qui puisse exister entre la discrétion et cette fameuse fleur.
En effet la violette est connue pour son odeur suave surtout si le parfum de la fleur elle-même mais les parfumeurs l’auraient dit-on utilisé pour en faire un parfum plutôt entêtant. Selon les interprètes, cette expression sortirait droit du milieu des journalistes pour qualifier les rédacteurs qui font tout pour se faire oublier.
Dans certains textes, l’expression « discrétion de violette » peut se retrouver sous la forme de « pudeur de violette ». Le sens est pratiquement le même sauf que cette dernière est plus utilisée pour désigner une personne timide et modeste
Rappelons d’abord, c’est un préalable important, qu’il y a deux affaires « Clearstream ». Ce genre d’établissement financier a une discrétion de violette, il déteste qu’on braque le projecteur sur ses activités et qu’on évente ses petits secrets. (Bernard Langlois)
Demander à quelqu’un de s’occuper de ses affaires
Selon certaines interprétations, cette expression française aurait vu le jour dans les années trente et donc à la première moitié du XXème siècle. Elle viendrait dit-on d’une chanson qui était basée sur des questions complètement absurdes et même ironiques servant à rappeler aux gens de se mêler de leurs affaires. Ce serait donc cette chanson très populaire d’Yves Mirande et Albert Willemetz, à l’époque qui aurait laissé cette expression dans la mémoire collective.
De nos jours, cette expression n’est plus utilisée car les femmes âgées qui circulent à vélo sont monnaie courante alors qu’au début du siècle, cela semblait ridicule et inconcevable. C’est pour cela que le vélo est donc remplacé par le skate ou le surf, histoire de garder l’ironie de l’expression
Formule ironique employée pour se débarrasser de quelqu’un ou lui demander de se mêler de ce qui le regarde.
Expression française sortie droit du dictionnaire argot du XIXème siècle où le terme sœur signifie femme, maîtresse ou même prostituée. Mais il faudrait commencer par trouver le rapport qui puisse exister entre la sœur et ces multiples définitions.
Selon certaines interprétations, le sens en question tire son origine d’un refrain d’une chanson à la mode au XIXème siècle à savoir « et ta sœur, est-elle heureuse… ». En effet dès le XVème siècle, on disait d’une fille débauchée qu’elle était une de nos cousines et de plus il régnait entre les deux termes une certaine analogie qui vient confirmer l’étymologie en question.
Toutefois, il faudrait savoir qu’à cette interjection, il est généralement répondu entre autres par plaisanterie « ma sœur, elle bat le beurre ». Ce complément de l’expression a vu le jour au milieu du XIXème siècle et serait utilisée par les militaires
Restait Saturnin. Ca, on m’aurait dit : « C’est Saturnin qui déjeune dans la tasse bleue », j’aurai répondu : « Non, et ta sœur ? » et soutenu mordicus jusqu’à la dernière que ça ne pouvait pas aller ensemble. (J. Giono)
De quoi je me mêle, est ce que je te demande si ta grand-mère fait du vélo