Certains disent que l’argent ne fait pas le bonheur, d’autres disent qu’il y contribue… Qu’en pensez-vous ?
L’argent est un sujet tabou qui fait recette pour certains, il n’en reste que c’est un sujet très présent dans nos conversations et débats publics au quotidien. Voici donc notre top 15 des expressions françaises bien connues pour parler d’argent.
L’expression francaise aller à la pêche signifie aller à la recherche de quelque chose, chercher à attraper quelque chose de perdu au milieu d’autres choses.
Il sagit d’une expression francaise imagée où il faut visualiser la pêche d’un petit poisson dans un vaste volume d’eau.
L’expression française Avoir le moral au beau fixe signifie avoir le moral au rendez-vous, un bonheur stable et durable, être de bonne humeur.
Au beau fixe est une métaphore d’origine météorologique. Le « beau fixe » qui désignait un beau temps stable, matérialisé par l’aiguille du baromètre « fixée » sur la zone de beau temps.
Aujourd’hui, « fixe » qualifie quelque chose de fixe et de stable, qui ce qui ne change pas de position.
On dit aussi : la météo est au beau fixe, Ce qui signifie le bonheur et la réussite durable
Avoir les oreilles d’âne, cette expression francaise signifie « Être sot ».
Les origines de l’expression « avoir les oreilles d’ânes » se retrouvent dans la mythologie grecque. En effet, selon la légende, il fut question de Midas, le roi de Phrygie qui sortit effectuer sa promenade, à un moment il tomba sur une scène pratiquement incroyable où Apollon et Marsyas se disputaient à propos de leur culture musicale ! Or, Apollon était le Dieu du chant et de la musique mais il était contesté par Marsyas. Pour départager les deux candidats, deux juges furent tirés au sort à savoir Tmollos et Midas.
Marsyas choisit donc une composition de son cru sans harmonie mais avec passion qui fut seulement appréciée par Midas. Quant à Apollon, il opta pour un morceau plus classique mais vraiment carré qui chavira le cœur des nymphes sauf celui de Midas.
Tmollos choisit la technique d’Apollon et Midas choisit le satyre objectivement moins bon. Ceci sans compter sur la susceptibilité d’Apollon qui écorcha le satyre et envoya sa carcasse aux abattoirs. Puis pour souffler dans les trompes de Midas, il lui fit pousser des oreilles d’âne. Midas se réfugia dans son palais, honteux de ses oreilles et il porta un bonnet phrygien !
En savoir plus sur l’histoire de Midas en cliquant juste ici.
Aller au gré des circonstances, librement et sans contraintes.
Expression française basée sur une métaphore simple à interpréter. Elle rappelle le bateau qui se laisse emporter par le vent en errant sans but pour voir où le courant mène. Cela rappelle le fait d’errer sans plan ni rigueur, de manière désordonnée et naturelle.
Toutefois, le verbe « pousser » peut être pris dans son sens propre avec le fait d’y voir un signe du destin qui pousse vers l’inconnu et il prendrait donc dans ce cas une valeur d’assertion. Le verbe « aller » va exprimer l’acceptation. Selon d’autres explications, le verbe pousser prendrait le sens de grandir ou croître n’importe comment.
Ce serait plutôt la morphologie de l’expression qui prêterait à quiproquo car sa construction démontre un tout indissociable ce qui ferait que cette locution adverbiale serait invariable.
L’expression francaise A tue-tête est une expression adverbiale qui signifie : d’une voix forte et étourdissante.
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonte au XVIème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque.
En effet, en ancien français le verbe tuer n’est pas aussi fort qu’aujourd’hui et n’est pas synonyme d’éliminer. Il signifiait tout simplement frapper à la tête, en d’autres termes fatiguer ou exténuer. Même si cette expression semble archaïque, elle reste très souvent utilisée.
Aller au congres sans crochet signifie entreprendre une affaire sans avoir les moyens de l’exécute.
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent dans le dictionnaire de l’époque. En effet, les congres sont des anguilles de mer assez grosses qui vivent dans le creux des rochers. Ils ont l’art de se faufiler et de se dissimuler dans leurs anfractuosités.
A ce titre, pour pouvoir les pêcher, il est nécessaire de se procurer les outils appropriés, à savoir de longues perches pourvues de crochets. Bien sur celui qui s’en va à la pêche aux congres sans ce matériel approprié n’a aucune chance d’en attraper.
C’est donc pour cela que l’expression a été utilisée dans son sens figuré pour désigner celui qui entreprend une affaire sans les moyens nécessaires pour la réussir.
L’expression francaise avoir une idée derrière la tête signifie avoir une intention dissimulée.
Expression française qui se base sur une métaphore topographique de l’esprit où le devant correspond à une conscience claire et donc à la raison alors que le derrière est tout ce qui échappe au contrôle et va donc faire appel au subconscient, c’est-à-dire à tout ce qui est caché et inavouable.
L’idée cachée derrière la tête employée dans cette expression ne fait pas allusion à quelque chose de mauvais mais l’idée peut être bonne sans toutefois que son propriétaire veuille l’avouer. En tous cas, l’idée derrière la tête est une idée secrète qui va exprimer une sorte de détermination dont une personne va faire preuve.
Au long cours est une expression francaise équivalente au terme de longue durée.
Expression française issue du milieu de la marine dont les origines apparaissent à la fin du XVIIème siècle. A cette époque les voyages au long cours sont ceux qui s’effectuent au-delà des tropiques. De plus, au début du XIXème, ce serait les voyages à destination des Indes et des pays situés au-delà du détroit de Gibraltar. Puis, les énumérations de destinations ont été rapidement remplacées par un découpage en fonction des méridiens et parallèles. De nos jours, cette expression est le synonyme de « longue durée ».
En tous les cas, l’expression exprime l’idée de durée par le fait que les voyages au long cours se faisaient en dehors des limites du cabotage, c’est à dire de la navigation le long des côtes, en d’autres termes sur des longues distances. Le capitaine spécialisé dans ces voyages doit être habilité à le faire. De nos jours, l’expression ne se limite plus à son maritime du terme et reste employée pour des maladies et des projets.
Cette expression signifie « être fou ». Avoir besoin de deux grains d’ellébore est une expression francaise datant du XVIIème siècle.
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonte au milieu du XVIIème siècle, commençons par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Premièrement, ce fameux ellébore est une plante vivace dont la racine aurait dit-on des propriétés purgatives, vermifuges et serait de plus sensée guérir la folie. Ensuite, ce serait sa racine de couleur noire qui était utilisée avec du lait. Molière l’utilisa en premier , suivi par La Fontaine au XVIIIème siècle.
Selon des interprètes comme Coste, la plante viendrait du grec « helein » se traduisant par faire mourir et « bora » qui était censé être la nourriture. A ce titre, la plante serait toxique mais notre expression proviendrait tout aussi bien du sémitique « helebar » qui en grec signifie remède contre la folie. Ce serait donc ce sens qui aurait été contredit par la croyance populaire insistant sur le fait que la plante rendait fou.