Parler ou agir énormément pour des résultats peu ou pas significatifs, se dépenser en vaines activités
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Dans le cas de notre expression, le vent prendrait plutôt sa définition du XIIème siècle où il désigne la vanité et le vide. Par ailleurs le même sens se retrouve dans une autre expression, à savoir « c’est du vent ».
Par contre le verbe « brasser » dans le sens de faire du vent est largement utilisé dans la région du Sud-est mais il ne cherche en aucun cas à stigmatiser une vaine activité mais une action répétitive et lassante.
Brasser du vent, parler pour ne rien dire, remuer de l’air
Se moquer de tout et de tout le monde
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faut tout d’abord essayer de comprendre le choix spécifique de ces deux fractions numériques, à savoir le tiers et le quart.
Dans ce cas précis, le tiers et le quart ne sont pas à proprement parler des proportions mais servent à désigner la troisième et la quatrième personne, peu importe lesquelles et plus simplement n’importe qui ou tout un chacun. C’est pour cela que le fait de se moquer du tiers comme du quart conduit à se moquer royalement de tout le monde.
Faut pas quitter les bonnes convenances, je le dis toujours et n’importe où. Dès qu’on se permet des latitudes, qu’on s’en fout du tiers comme du quart, on ne sait plus comment ça se déroule, aucune surprise aux pires excès. (L.F Céline, le pont de Londres)
S’en moquer comme du grand turc, s’en moquer comme de l’an quarante, s’en moquer comme de Colin-Tampon
Expression ironique d’incrédulité
Expression française tirée d’une autre expression, à savoir « il n’y en a pas plus que dans mon œil », qui serait synonyme de « pas du tout ». Elle va donc servir de référence à la perception et l’œil est choisi pour insinuer que la personne ne voit rien de tel et que son œil est un véritable témoin de ce mensonge révélé. En effet, si l’œil ne voit pas c’est que l’acte en soi ne peut être prouvé.
Tu veux te tirer ! Tu veux repartir en vadrouille ! Où ça ? Dans le fond des mers ? Fond des mers ! Mon œil ! Ah laisse moi Irène (LF Céline : Mort à Crédit)
C’est ça !
J’ai trouvé
Expression française qui puise ses origines dans le grec ancien. En effet, elle fut prononcée par Archimède qui était à la fois savant, mathématicien et ingénieur grec de l’antiquité.
Ce serait dit-on Hiéron II qui aurait demandé à Archimède si sa couronne serait constituée seulement d’or ou elle comprenait d’autres alliages qu’il était obligé d’identifier. Après de vaines recherches, la réponse fut trouvée dans son bain. En effet, dans sa baignoire il découvrit que tout corps plongé dans un liquide va subir une poussée verticale de bas en haut égale au poids du liquide dépassé.
Toutefois, il existe certains savants qui renient les origines citées supra pour affirmer qu’Archimède aurait plutôt prononcé cette sentence après avoir découvert la solution au problème, en courant nu dans les rues de la ville qu’il habitait à l’époque.
C’est donc à partir de là que l’expression eurêka s’utilise pour dire qu’une solution à un problème difficile à résoudre a été trouvée.
Selon le Dictionnaire des Expressions et Locutions, le caquet de l’accouchée rassemble les conversations et bavardages des réunions féminines qui se tenaient autour du lit des femmes en couche.
Expression proverbiale française du début du XIVème siècle qui se baserait sur une tradition de l’époque. Le rite en question exigeait que l’accouchée soit tenue de tenir cercle avec les amies qui venaient aux nouvelles et à ce titre, elle se devait pour bien les recevoir d’un luxe de représentation exagéré en fonction de sa fortune et de son rang.
C’est pour cela que l’accouchée se devait de décorer sa chambre des plus belles tentures et faire étaler ses bijoux les plus précieux, enfin ce qu’on appelait à l’époque son monde féminin. Par ailleurs, l’accouchée était généralement placée sur un lit magnifique come un roi sur un trône pour se montrer bien parée et resplendissante aux yeux émerveillés des convives.
Mais ce « caquet de l’accouchée » comme on le prénommait à l’époque viendrait d’une satire prénommée « les caquets de l’accouchée » qui serait composée de plusieurs cahiers qui faisaient référence à cette coutume consistant à visiter l’accouchée pour écouter les commérages.
Se montrer tout à fait résigné aux volontés de sa femme
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression, il faudrait commencer par définir ce qu’est l’évangile des quenouilles. Cet Evangile en question est censé être un recueil des propos tenus par six matrones durant les veillées d’une semaine et ce au XVIIIème siècle. Ces discussions traitent de beaucoup de sujets comme les maladies, les recettes, remèdes, dictons, enfin toutes les préoccupations quotidiennes d’une femme de l’époque.
L’Evangile des quenouilles est né à une époque où la magie et les travaux de sorcellerie avaient cours. Il se définissait comme un répertoire de croyances populaires de Flandre et de Picardie qui vont refléter les soucis et les espoirs des femmes de la région en question.
Selon d’autres interprétations, suivre l’évangile des quenouilles viendrait d’un usage ancien de la chevauchée de l’âne où un homme est promené sur la bête en question avec une quenouille au côté pour entendre chanter des couplets dénommés « évangile des quenouilles » pour exalter sa patience ressemblant beaucoup à celle d’un ange.
Le caquée de l’accouchée, brève de comptoir
Tout est décidé, il n’y a plus rien à faire
Expression française assez récente puisqu’elle remonte au début du XXème siècle. Elle puiserait ses origines selon certains interprètes dans le monde des courses. En effet, dans ce genre d’endroit, un disque rouge est généralement placé sur le panneau d’affichage des résultats indique que la décision qui a annoncé la liste des gagnants est définitive et ne prête à aucune discussion.
Selon d’autres interprétations, l’expression mettre le rouge viendrait plutôt des plateaux de télévision où une lumière rouge indique que l’émission est en cours et qu’aucune intrusion de quiconque n’est tolérée.
Faire une proposition alléchante, offrir une situation avantageuse
Expression française assez ancienne puisque ses origines remontent au XVIème siècle où elle existait sous la forme faire des ponts d’or signifiant le fait de faciliter la retraite à un ennemi battu pour éviter des réactions désespérées.
Cette expression française viendrait dit-on d’une maxime de Scipion l’Africain qui a du décider d’aller attaquer Carthage en Afrique pour chasser Hannibal d’Italie pendant la seconde guerre punique. Selon lui, il faut donner à l’ennemi une voie pour fuir et même s’il faut la lui construire
Ce qui me charme, c’est que je forme deux sujets, qui promettent beaucoup pour des préparations de zoologie : L’un est chasseur de profession, l’autre un brodeur, aux doigts effilés. Je leur ferai un pont d’or pour les décider à me suivre en Inde où je n’ai encore trouvé aucun homme de basse caste qui voulut à prix d’or, faire cette besogne. (V. Jacquemont)
Traiter avec rigueur, durement
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. A l’origine les ilotes étaient les habitants de la ville d’Hélos située en Laconie. Sous le règne d’Agis, ils devinrent tributaires de Sparte et quand ils voulurent obtenir leur indépendance sous le règne de Sous, ils perdurent la guerre et furent réduits à l’état d’esclavage. Ils furent employés dans le domaine de l’agriculture. Là ils furent traités avec une extrême barbarie et ils ont été égorgés par milliers rien que par le fait que leur grand nombre risquait de mener à la révolte.
Très heureux
Expression française dont les origines remontent au XVIIIème siècle et qui était courante à l’époque. Elle se baserait sur l’idée de l‘héritage matériel consistant au fait que ce sont les enfants légitimes, c’est-à-dire nés de parents mariés qui héritent leurs parents et ce sont seulement eux qui ont droit à ces biens. L’idée de départ stipule que ce serait l’héritage matériel et donc l’argent qui fait le bonheur.
Peu à peu cette allusion économique a complètement disparu et l’idée d’association du bonheur et de la richesse est partie en fumée. Le bonheur, synonyme de liberté a vite remplacé cet adage et on retrouverait maintenant des expressions du genre être plus heureux qu’un enfant légitime ou carrément être heureux comme un bâtard.
Heureux comme un bâtard