Origine : Expression française de la fin du XIXème siècle qui se base sur l'idée que pour une armée comme pour le corps, l'existence d'un front et de flancs est quasiment nécessaire. Le front est naturellement l'endroit le plus chaud de la bataille en d'autres termes celui où se produit le choc et où se précipitent les plus héroïques et les plus acharnés. Bien au contraire, les flancs sont généralement plus calmes et moins périlleux. De ce fait, le plus fort est celui qui va tirer au front et celui faisant preuve de nonchalance s'acheminera vers la zone la moins active.De plus, il se pourrait que la métaphore qui relie le mouvement de coté, le fait d'éviter la fatigue et l'échec se retrouve avec le verbe flancher signifiant détourner et faiblir.
Exemple d'utilisation : Il est bonhomme et malin.....il surveille l'évacuation du cantonnement à cette fin que personne ne tire au flanc. (H. Barbusse)