Signification : Personne adulte ou enfant turbulent, dotés d’une vitalité hors norme et peu commune.
Origine :Expression française de la fin du XVIIème siècle se basant sur cette métaphore pour décrire un dynamisme hors norme. Toutefois, il serait utile d’insister sur le fait que cette force de la nature a commencé par désigner les composants des corps inanimés puis elle s’est appliquée progressivement au corps humain décrivant d’abord les forces vitales puis celle d’un corps particulier par rapport à d’autres.
Toutefois, il serait utile de préciser que cette expression s’écrivait à l’origine au pluriel à savoir « les forces de la nature » jusqu'au XVIIème siècle mais ce changement de mode n’est en aucun cas spécifié. Son remplacement par l’article indéfini « une » s’expliquerait selon certaines interprétations par l’indifférenciation d’une force irrépressible tendant vers l’anonymat mais reste sans explication justifiée.
Exemple d’utilisation : Ta pauvre force de la nature n’a pas été gaie hier. Il a fallu s’y remettre ! (à la besogne) et regarder la semaine dernière tomber dans l’abîme. (G. Flaubert : Correspondances)