Faire des efforts intenses de mémoire et de réflexion
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. En effet, la tête est dans ce cas prise dans ses deux sens : C’est à la fois le crâne, le sens étymologique du terme pour la rapprocher de la notion de dureté et en même temps le réceptacle du cerveau, un contenant qui semble vide puisqu’il est possible de le creuser.
Il se creusait la tête et se mettait l’esprit à la torture pour découvrir quelles troupes il avait en face de lui. (L. Armagnac)
S’habiller en civil
Expression française qui puise ses origines dans l’histoire chinoise. En effet Pékin, capitale chinoise et d’ailleurs tout le pays n’a pas arrêté de fasciner les hommes depuis son existence. Pékin attire aujourd’hui par sa splendeur car elle comprend non seulement l’ancienne ville mais aussi le Tartare qui est l’ancienne cité impériale et son temple du ciel. Cette fascination a entrainé que les français utilisèrent ce fameux nom de la ville pour surnommer une étoffe de soie très en vogue sous Louis XV.
Cette étoffe avait pour particularité de présenter des bandes alternatives foncées et claires et a servi à la confection des pantalons pour les soldats. Or ces vêtements étaient très visibles même de loin. Les militaires qui les portaient se distinguaient de cette façon des civils. Peu à peu le terme perdit sa vocation d’article vestimentaire pour devenir carrément synonyme de civil.
Toutefois, le terme péquin fut défini autrement, selon des interprétations différentes. En effet le terme en question serait issu du langage franc-comtois et date de l’occupation espagnole. A cette époque les valets étaient surnommés « pequenos » par les espagnols ce qui se traduisait par petits et ce mot aurait été transféré en Chine par plaisanterie lors de l’expédition française sous Napoléon III. Le sens a toutefois été conservé et le péquin reste un civil et s’habiller de la sorte est donc se vêtir en civil.
Survivre à cette personne
Expression française qui remonte au milieu du XVIIème siècle et qui va servir à démontrer de manière irrésistible, une valeur provocatrice et injurieuse, spécialité des métaphores utilisant les fonctions naturelles.
Ces comparaisons sont là pour décrire un mépris suprême. De plus en appliquant cette fonction naturelle, à savoir le fait de pisser, il est ajouté une sorte de valeur magique d’une sorte de rituel conjuratoire. En effet, le fait de pisser sur la fosse de quelqu’un va non seulement exprimer l’idée de survivre à cette personne et que de plus, il sera possible de faire quelque chose qu’il aurait empêché durant sa vie.
La vie dans cette expression est évoquée de manière privilégiée par une fonction naturelle, à savoir le fait de pisser et la fosse symbolisera la mort tout simplement
Il est nécessaire de choisir sa ligne de conduite
Expression proverbiale française qui puise ses origines dans l’Evangile de Saint Mattieu. En effet dans la vie chrétienne, il faut s’affranchir de l’esclavage du monde et acquérir la liberté des enfants de Dieu. Selon des théologiens, le passage de Saint Mattieu s’applique principalement à l’amour de l’argent amis quelques soient les maitres, il n’est pas possible de plaire à tout le monde. Les deux maitres selon l’Evangile sont Dieu et Mammon, ‘un symbolisant les valeurs spirituelles et l’autre le Dieu syrien des richesses.
Pour d’autres le texte biblique porte 2 dimensions qui sont bonnes et bénies de Dieu. La nature de l’homme est à la fois matérielle et divine et le défi consiste à savoir laquelle de ces deux natures l’emportera.
Selon le texte hébraïque, la même version existe sous une autre forme qui postule que « tu ne peux servir « qodesh » à savoir la lumière et « hol », les ténèbres. En d’autres termes tout ce qui est l’objet d’appropriation par l’homme car on ne peut servir les biens et Adonaï qui est le dieu éternel en même temps
On ne peut pas plaire à tout le monde, on ne peut contenter tout le monde et son père
Sécher ses cours, ne pas aller à l’école
Expression française régionale sortie droit du dictionnaire ch’ti, langage familier du nord de la France, du Nord-Pas-de-Calais et de la région Picarde. Si notre marote comprend un seul « r », c’est pour éviter une certaine confusion avec la marotte qui est synonyme de loisir ou passe-temps. Certaines personnes de la région utilisent plutôt l’expression « aller al’marote »
Avoir une intention dissimulée
Expression française qui se base sur une métaphore topographique de l’esprit où le devant correspond à une conscience claire et donc à la raison alors que le derrière est tout ce qui échappe au contrôle et va donc faire appel au subconscient, c'est-à-dire à tout ce qui est caché et inavouable.
L’idée cachée derrière la tête employée dans cette expression ne fait pas allusion à quelque chose de mauvais mais l’idée peut être bonne sans toutefois que son propriétaire veuille l’avouer. En tous les cas l’idée derrière la tête est une idée secrète qui va exprimer une sorte de détermination dont une personne va faire preuve.
Comme une plume surnuméraire qu’une femme plante dans son chapeau déjà trop bien garni de paradis, d’autruche, de coq de roche ou d’un couteau de corbeau. Madame a son idée. Une idée de derrière la tête. Elle veut plaire. (B. Cenders)
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