Reprendre son activité ; se remettre de nouveau sur la bonne voie après une période difficile ; se rétablir ; se redresser.
Il n'existe pas une origine précise de cette citation. La selle, le mot désignant l'objet posé sur le dos de la bête permettant au cavalier de s'installer confortablement fait allusion, dans cette expression, à une bonne position et une situation confortable qui permet d'avancer.
Se remettre en selle, est donc de fait de se réssaisir après une étape/période d'égarement et de se remettre au travail.
Être impatient et anxieux
Expression française qui puise ses origines dans l’univers de la torture. En effet, il fut un temps où l’on torturait des gens en les mettant sur des charbons ardents. Ce supplice que l’on infligeait consistait à obliger une personne à rester debout dans une fosse remplie de charbon ardent sans chaussures. La douleur provoquée par les brulures de la braise l’empêchait de rester en place et elle était donc obligée de sautiller sur place pour limiter un tant soit peu le contact avec le parterre brulant. Ces gestes faisaient en sorte que le torturé s’épuise rapidement.
C’est donc le sens propre de l’effet de cette torture qui aurait donné naissance à l’expression décrivant une personne anxieuse, incapable de se concentrer et qui n’arrête pas de gesticuler.
Ne pas tenir en place
Avoir une subite illumination, comprendre quelque chose de manière brusque
Pour comprendre les origines de cette expression familière, il faudrait définir le terme « tilt ». En effet, ce fameux tilt viendrait de l’anglais et serait une action de basculer. Mais ce terme entra vie dans le jeu de billard électrique où il annonce la fin d’une partie. C’est pour cela que ce fameux tilt a pris en premier lieu le sens de « échec »
De nos jours, faire tilt signifie comprendre tout d’un coup par allusion à l’apparition de ce fameux signal lumineux sur le flipper.
D’une voix forte et étourdissante
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonte au XVIème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque.
En effet, en ancien français le verbe tuer n’est pas aussi fort qu’aujourd’hui et n’est pas synonyme d’éliminer. Il signifiait tout simplement frapper à la tête, en d’autres termes fatiguer ou exténuer. Même si cette expression semble archaïque, elle reste très souvent utilisée.
Quelqu’un siffle à tue-tête, et, invisible, m’oppose encore dans ce bruit sa conception de l’univers qui est toute vulgarité. (Montherlant : Le démon du bien)
Casser la tête
Exactement, ni plus ni moins, de justesse
Expression française familière qui remonte au XVème mais qui n’est plus utilisée de nos jours ou très rarement.
A cette époque, il était possible d’entendre cette expression sous la forme « ric à rac » mais la question qui se poserait serait de savoir ce que signifient ces deux onomatopées. En effet, « Ric », qui viendrait de « Rik » servant à exprimer tout ce qui est petit. « Rak » reste une de ses variantes. Cette expression connaitra une grande évolution au cours des siècles puisqu’elle deviendra « ric à ric » au XVIIème siècle pour redevenir « ric-à-rac » un siècle plus tard et prendre sa forme définitive au début du XXème siècle.
Ça se vaut, on fait fifty-fifty
Tout à coup, sans réfléchir, brusquement
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française très ancienne puisqu’elle remonte au milieu du XVIème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque.
En effet, le trac utilisé dans cette expression est pris dans son sens du XVème siècle, à savoir la piste ou la trace d’un animal et viendrait vraisemblablement du verbe traquer. « Tout » quant à lui serait synonyme de tout à fait.
Il est à remarquer que cette expression n’est pas utilisée dans le langage commun mais plutôt dans les conversations de salons car elle revêt un caractère littéraire.
Tant pis, je n’osais pas regarder le prêtre à travers la grille en bois et je débitais tout à trac : « j’ai menti, j’ai désobéi, j’ai été gourmande, j’ai dit de vilains mots ». (M. Cardinal, les mots pour le dire)
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