Tout à coup, sans réfléchir, brusquement
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française très ancienne puisqu’elle remonte au milieu du XVIème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque.
En effet, le trac utilisé dans cette expression est pris dans son sens du XVème siècle, à savoir la piste ou la trace d’un animal et viendrait vraisemblablement du verbe traquer. « Tout » quant à lui serait synonyme de tout à fait.
Il est à remarquer que cette expression n’est pas utilisée dans le langage commun mais plutôt dans les conversations de salons car elle revêt un caractère littéraire.
Tant pis, je n’osais pas regarder le prêtre à travers la grille en bois et je débitais tout à trac : « j’ai menti, j’ai désobéi, j’ai été gourmande, j’ai dit de vilains mots ». (M. Cardinal, les mots pour le dire)
Traiter avec rigueur, durement
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. A l’origine les ilotes étaient les habitants de la ville d’Hélos située en Laconie. Sous le règne d’Agis, ils devinrent tributaires de Sparte et quand ils voulurent obtenir leur indépendance sous le règne de Sous, ils perdurent la guerre et furent réduits à l’état d’esclavage. Ils furent employés dans le domaine de l’agriculture. Là ils furent traités avec une extrême barbarie et ils ont été égorgés par milliers rien que par le fait que leur grand nombre risquait de mener à la révolte.
Très rarement, pour ainsi dire jamais
Expression française qui remonte au milieu du XIXème siècle. Mais la question que se pose serait de savoir pourquoi « 36 » alors qu’un mois ne comprend que 31 jours au grand maximum, et pourquoi « 36 » spécifiquement ?
36 est un nombre on ne peut plus curieux. Il serait à la fois le carré de 6 et le triangulaire de 8 et réfère donc symboliquement aux 6 jours de la création et donc à la totalité de ce qui existe sur terre. Le fameux 8, fait référence au 8ème jour, le nouveau monde annoncé par le déluge marquant la fin du monde ancien, selon le nouveau Testament.
J’ai bien là, sous la remise, ajouta le charron, une vieille calèche qui est à un bourgeois de la ville qui me l’a donnée en garde et qui s’en sert tous les 36 du mois. Je vous la louerais bien, qu’est ce que cela me fait ? (V. Hugo : Les Misérables)
A la saint-glinglin, aux calendes grecques, quand les poules auront des dents, la semaine des quatre jeudis
Beaucoup d’éclat pour une chose insignifiante
Expression française qui puise ses origines dans la comédie de Shakespeare à savoir « Much Ado about nothing » dont ce serait la traduction intégrale qui explique le fait de susciter beaucoup d’agitation pour une affaire de peu d’importance.
Donc, beaucoup de bruit pour rien. J’ai sué sang et eau et jeté feu et flammes pour aboutir, dans la pratique quotidienne, à être un homme tel que nombre de ceux de la bourgeoisie qui se veut avancée, un auteur admis dans les anthologies. (M. Leiris)
La montagne a accouché d’une souris, bruyant comme un tonneau vide
Maintenir sous sa dépendance
Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonte au milieu du XIXème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque.
En effet, il est difficile de cerner les origines du terme lisière : Pour certains, il viendrait de « lisa » de l’allemand « Gleis », synonyme de voie ou d’ornière. Pour d’autres, l’origine serait plutôt latine où « licium » est utilisé dans le monde de la couture pour désigner le bord d’une étoffe.
Or tenir quelqu’un en lisière est utilisé généralement pour les enfants en bas âge pour leur apprendre à marcher. La lisière était donc une pièce de tissu découpée d’habitude dans les bords solides d’un drap comme un ruban. On en fabriquait une sorte de harnais pour soutenir un enfant pour le guider dans sa marche.
De nos jours l’expression est obsolète et ne se dit plus. Toutefois, elle prend un sens négatif et péjoratif.
Dieu ! Il faudra toujours qu’on me pousse et il faudra qu’on me tienne toujours en lisière et je languirai dans une éternelle enfance. (M. de Guérin)
Avoir des suites graves
Expression française qui remonte au XVIIIème siècle et qui s’emploie généralement sous sa forme négative. Elle puiserait ses origines dans une autre expression fort ancienne qui remonterait au XIIIème siècle, à savoir traire quelqu’un à conséquence, devenue tirer en conséquence au XVIème.
Dans ce dernier cas, tirer à conséquence se définit comme le fait de suivre quelque chose en vue d’obtenir les même résultats, en d’autres termes suivre jusqu’aux conséquences. Par la suite tirer à conséquence devient synonyme de « entrainer » ou « conduire » et non plus de « suivre ».
Par ailleurs, la conséquence dans le sens de suite logique viendrait de la notion d’importance, issue d’une ancienne expression à savoir « toucher de conséquence à quelqu’un » synonyme d’être important pour lui.
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